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Après Les Folies Bergères, il y a 7 ans, et Bobino l’an passé, « Black Legends » est de retour au « 13e Art » (place d’Italie, Paris).
Adapter les tubes de Nina Simone, Marvin Gaye, Prince, Michael Jackson ou encore Beyoncé est un défi risqué, mais les artistes de la troupe de « Black Legends » excellent dans cet exercice. Leur technique vocale, digne des plus grands, et leur justesse d’interprétation séduisent le public.
Cette revue musicale, réunissant une vingtaine de chanteurs, danseurs, comédiens et musiciens, traverse tous les genres et les époques : blues, soul, jazz, funk, disco, hip-hop et RnB. C’est à travers la parole et la musique que l’histoire se dévoile. Chaque chanson est choisie avec soin : « Strange Fruit » de Billie Holiday en 1939 raconte l’histoire d’une personne noire pendue à un arbre dans le Sud ; « A Change is Gonna Come » de Sam Cooke exprime la peur de marcher dans la rue, de faire des courses ou d’aller au cinéma sans raison valable ; « Said it Loud, I’m Black and Proud » a été écrite en 1968 après l’adoption des lois contre la ségrégation, et avec « No More Drama », Mary J. Blige s’adresse à toutes les femmes noires de toutes les époques.
Les danseurs, débordant d’énergie, ajoutent une dimension supplémentaire à ces tableaux colorés. Les costumes et les décors s’adaptent avec précision à chaque époque, avec les années 1980 qui se distinguent particulièrement avec leurs coupes afro, leurs boules à facettes, leurs pantalons pattes d’éléphant et leurs robes à paillettes. Un spectacle galvanisant !
L’adaptation de l’opéra rock de Michel Berger et Luc Plamondon par Thomas Jolly, à la Seine Musicale (Boulogne-Billancourt).
« Starmania », une œuvre mythique, a été non seulement respectée par Jolly, mais aussi sublimée. Il replace au cœur de la représentation cette histoire quasiment prophétique d’une société aux fractures profondes et radicales, tout comme la révolte qu’elles suscitent.
Les chansons, immenses et intemporelles, résonnent puissamment, interprétées par une troupe exceptionnelle, le tout enveloppé dans une scénographie époustouflante. L’utilisation de la vidéo, une fois de plus, se révèle bluffante. C’est du rock qui décoiffe.
On se déplace à toute allure, on affronte des lapins meurtriers, les défunts entonnent des chansons et esquissent des pas de danse, et la cour de Camelot se transforme en cabaret où l’on ne se prive pas de lever la jambe… Dans « Spamalot », une adaptation joyeuse par Pierre-François Martin-Laval (Pef) du film des Monty Python « Sacré Graal ! », la légende du roi Arthur subit une transformation complètement déjantée !
Dix-huit acteurs chantent, jouent, dansent et s’amusent surtout avec un humour décalé, une avalanche de blagues et de quiproquos, le tout étant à la fois fou et grotesque, provoquant des éclats de rire ! La comédie séduit, tout comme l’aspect musical qui est soigné, accompagné de chorégraphies offrant de magnifiques scènes de groupe, soutenues par cinq musiciens en direct, le tout dans des décors élaborés. Un régal !
Comme nous vous en parlions longuement ici, dès les premières mélodies et chants, avec l’émergence des animaux et le réveil de la savane, la magie s’installe. On assiste à un retour aux sources du spectacle vivant à travers la scénographie de ce grand show qui privilégie les effets spéciaux et visuels artisanaux, presque analogiques, en opposition à la domination parfois envahissante des écrans numériques.
Marionnettes, ombres chinoises, jeux de perspectives et masques articulés : tout devient concret, palpable, mais l’évasion est immédiate. La puissance de la musique d’Elton John, les chorégraphies excentriques, les costumes remarquables et la force de cette histoire de résilience face aux épreuves de la vie, agrémentés d’une bonne dose d’humour, font de ce spectacle une expérience captivante qui émerveille aussi bien les petits que les grands. Petit ou grand, personne n’y résiste, et c’est indubitablement l’une de ces productions à découvrir au moins une fois dans sa vie.
Plongée dans les années 1950 dans le West Side de New York pour une sorte de Roméo et Juliette, ou l’histoire d’un amour impossible au milieu d’une rivalité de bandes, d’un côté, les Sharks, d’origine portoricaine, et les Jets, qui se considèrent comme Américains de souche…
Classique parmi les classiques avec ses grands standards signés Leonard Bernstein et Stephen Sondheim, et les chorégraphies de Jerome Robbins, voici « West Side Story », un hit, une machine bien huilée qui enthousiasme totalement dans cette nouvelle production.
Grand décor évolutif reconstituant les immeubles de briques, escaliers de secours et corner du quartier, une très belle distribution, des musiciens joutant en direct en fosse, un show réglé au cordeau et dont la comédie, malgré le drame qui se trame, n’est pas inexistante.
Attention, il ne reste plus que quelques places à Paris…
Écrit par: RN7radio
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Si Antes Te Hubiera Conocido//Karol G Juan Diego Suarez
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